Musique et délices
PhotoBlog
mai 2022 - Finalement, le printemps
Nos endroits préférés habituels, nos oiseaux habituels et notre regard habituel sur la faune.
Le canard branchu
Voici un canard dont on peut dire qu'il est très coloré: on penserait même que ce branchu a vu le jour à une époque où le Grand Peintre venait tout juste de découvrir la peinture par numéros...
Je me demande parfois si ce branchu voit rouge...
Le canard branchu apporte de la poésie au marais.
LE CAROUGE
On sait qu'il s'agit d'un mâle, à cause de ses épaulettes rouges. Il les met d'ailleurs en évidence (en même temps qu'il ouvre tout son plumage) dès qu'il se met à chanter.
Mais attention: ces épaulettes peuvent parfois se dissimuler sous la partie jaune du plumage.
S'agirait-il d'une stratégie du petit soldat pour monter en grade?
En tous les cas, le carouge est reconnu pour défendre farouchement son territoire et si vous vous aventurez un peu trop près, ce sont probablement ces parures rouges et dorées qui retiendront votre attention pendant que le carouge quitte son perchoir pour foncer sur vous...
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Le canard colvert
Semblables à certains automobilistes qui avancent dans le futur en regardant par le rétroviseur, le colvert tourne souvent la tête en arrière tout en continuant de glisser par devant. C'est peut-être ce que l'on nomme la nostalgie...
"L'homme n'est pas rivière: il peut revenir en arrière"... -- Miguel De Cervantes
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Ces canards colverts semblent synchronisés pour effectuer des mouvements en stéréo. Ça y est, presque...
Voici la femelle du harle couronné - un canard plongeur parmi les plus qualifiés, mais aussi l'un des plus petits harles nord-américains. Quand on lui parle, face à face, on peut dire qu'on lui parle dans le blanc des yeux.
Le couple de colvert est d'une ténacité accomplie, face aux adversités du milieu naturel et de la météo: on dit qu'il peut recommencer le processus de nidification jusqu’à trois ou quatre fois, lorsque le nid a été détruit.
LE CHARDONNERET
Cet oiseau granivore raffole de nos mangeoires. En nature, et surtout au printemps, il fera comme les merles et portera attention aux cerises et pommettes défraîchies qui sont encore accrochées à leur branche.
LE PIC FLAMBOYANT
Ce pic flamboyant plastronne avec panache au sommet d'un arbre. Malgré la flamboyance de son appareillage, on peut dire qu'il a quand même l'air un peu bouffon avec ses bottes emplumées et sa veste de rock&roll...
Qu'importe: lorsqu'il se décide finalement à "décoller", le pic flamboyant offre tout un spectacle, surtout avec ce manteau ultra décoré!
Le cormoran
Avec une physionomie qui est un gage d'aventure, de volonté et de hardiesse, le cormoran semble fendre les flots tel un petit corsaire. Mais ne vous avisez pas de le pourchasser: il se transformera assez rapidement en submersible...
Le moucherolle phébi
Le moucherolle phébi est presque toujours perché aux abords d'un cours d'eau, prêt à gober en vol quelques insectes insouciants, sinon à dérober au passage quelques fruits d'arbustes avoisinants.
Ce petit moucherolle, qui bombe le torse, a l'oeil vif et précis pour dénicher tout insecte qui ferait son déjeuner.
L'HIRONDELLE BICOLORE
La diminution des populations d'hirondelles, de martinets et d'engoulevents atteint des proportions alarmantes. Elle serait en lien avec la disparition des insectes. Alors, réjouissons-nous de découvrir quelques lieux où des familles d'hirondelles se sont encore installées.
Voici d'ailleurs une petite famille...
Des appels bien sentis
Entendez-vous les cris des jeunes qui réclament leur mère?
C'est le grand jour: le petit s'est décidé à sortir du nid pour s'élancer vers l'avenir...
Aigrette
Dès son retour migratoire, l'aigrette a revêtu sa belle robe blanche, pour parader dans le marais. Mais à voir sa maigreur sous les plis du plumage on a vite compris que le voyage s'est plutôt fait en ascète et qu'il est plus que temps de se remplumer.
Ce doit être le retour du printemps qui fait ainsi danser de joie cette aigrette!
Le moineau
Le moineau domestique n'étant pas une espèce migratrice, on le retrouve partout à longueur d'année - et d'ailleurs, il se nourrit d'à peu près n'importe quoi.
Ayant peu développé ses capacités pour le vol de longue distance, il compense en défendant farouchement le territoire où il a érigé maison et où il pratique l'art de la survie.
Profitez-en, celui-ci est au repos - ce qui est plutôt rare...
Et comme promis, notre moineau s'envole déjà, soulevé par des ailes dont trois rangées de plumes, savamment disposées, se concertent pour en faire un éventail idéal.
L'ÉTOURNEAU
L'étourneau est un oiseau qui peut atteindre une taille très respectable. Selon cette dernière, l'oiseau n'aura pas la fantaisie d'aller se poser sur n'importe quelle branche. Je ne sais si c'est dû à la taille de celui-ci, mais on se souviendra longtemps de son air tout à fait déterminé.
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LE FULIGULE À TÊTE ROUGE
Ce canard à la tête de couleur cannelle est un fuligule à tête rouge. C'est une espèce qui est connue pour déposer ses oeufs dans ... des nids de colvert, de fuligule à dos blanc (Canvasback), de canard chipeau, de canard siffleur - bref, à peu près n'importe où sauf chez lui.
On suppose que le fuligule se "sent chez lui" partout...
Qui se souvient de la chanson "Haut les mains" ("Donne-moi ton cœur")? Probablement ce grand harle...
Le balbuzard-pêcheur
Malgré sa posture au repos, le balbuzard pêcheur ne perd rien de ce qui se passe sur son territoire, tournant la tête dans toutes les directions à la façon d'un périscope (ou d'un gyroscope?).
Le cormoran (encore)
Que cherchent donc ces yeux turquoises sertis dans un masque jaune et noir, voguant fièrement au-dessus de ces flaques bleutées de ciel ?
Vous aurez sans doute remarqué que le cormoran vole souvent au ras des flots.
Il en est ainsi pour qu'il puisse mieux apercevoir les poissons qui se trouvent près de la surface.
LE ROUGE-GORGE
Le rouge-gorge est un oiseau paresseux qui trouve sa nourriture sur le sol et dans les arbres. Aïe! Ai-je dit "paresseux "? Désolé: je voulais dire "passereau "... Je fais mieux de m'excuser: la vie du merle d'Amérique a une durée d'au moins 14 ans. 14 ans de paresse, ce serait tout de même un peu gênant...
Soundain, le lièvre tomba face à face avec un vieux randonneur à cape rouge et à capuchon noir, dont la barchichette blanchâtre s'écoulait comme le delta d'un fleuve.
Ils restèrent un moment immobiles, le temps de plonger mesurément, presque frileusement dans l'oeil et l'âme de l'autre, pour ensuite s'enfuir à toute vapeur chacun de son côté, avec consigne de méditer sur cette étrange épiphanie.
PRÊT POUR LE DÉCOLLAGE
Pour toutes sortes de raisons - dont la taille de l'oiseau, l'effet de l'eau sur le plumage, la physionomie des pattes, etc. - différentes techniques sont utilisées pour réussir à décoller de la surface de l'eau.
Pour s'envoler, le cormoran pousse fortement avec ses deux pattes, ce qui lui fait faire des bonds comme un kangourou.
Cela donne également lieu à de puissantes éclaboussures.
...AU TOUR DE LA BERNACHE
Pour s'arracher à l'onde bleue, la bernache patine à deux pattes, ou du mieux qu'elle peut.
Quand même un peu curieuse cette pose en abat-jour...
...ET FINALEMENT, AU TOUR DU FULIGULE À TÊTE ROUGE
Mais pour ce qui est de patiner, courir, sauter et même danser, rien ne bat le fuligule à tête rouge - comme en témoignent ces images.
Au fond, il se jette corps et âme à la poursuite du soir venu déverser son or liquide dans les eaux calmes du marais; peut-être le rattrapera-t-il....
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LA TORTUE PEINTE
Rien au monde ne saurait perturber cette pause-soleil, durant laquelle la tortue peinte effectue le plein de chaleur printanière.
LE CANARD EN VOL
L'habitude nous porte à croire que le canard en vol est un oiseau qui bat
frénétiquement des ailes. C'est vrai.
Mais lorsqu'il doit négocier un amerrissage, il sait également planer et flotter comme un avion.
Grèbe au bec bigarré
Le petit grèbe au bec bigarré est reconnaissable à la bande noire qui orne le milieu de son bec et le cercle blanc autour de ses yeux.
Son plumage est imperméable - l'eau n'y adhère simplement pas.
Un point d'eau marécageux est un décor incomplet sans la présence du grèbe à bec bigarré. On le voit presque partout, jusque dans le sud du pays. Il a l'air tellement mignon.
La colombe du matin est un symbole de paix, d'harmonie et d'espoir. Historiquement, elle apporta le rameau d'olivier à Noé. Mais plus prosaïquement, aujourd'hui, elle n'est pas blanche, elle n'a pas de rameau et sa préoccupation actuelle n'est pas de gagner l'arche (No Way), mais plutôt de trouver des graines pour son souper.
L'aigrette à l'oeuvre
Eh bien, dites donc: il y a ici un roseau qui n'est pas comme les autres...
C'est quand même étonnant qu'un cou aussi large qu'une tête (ou est-ce l'inverse?) puisse réussir à avaler un énorme brochet qui ne rentrerait même pas dans une poêle à frire!
Ouvrez grand...
On se croirait chez le dentiste: "Ouvrez grand la bouche. Ça ne sera pas long..."
L'ART DE L'ENVOLÉE
Ce n'est peut-être pas une envolée de l'or, mais une envolée de l'art - presque une envolée lyrique
Promenez la souris au-dessus de chaque photo
LA POULE D'EAU
Essayez donc de passer inaperçu avec un nez comme celui-ci! Sans parler de ses pattes vertes!
La gallinule d’Amérique (ou poule d'eau) avance par coups secs sur l'eau comme la poule domestique avance sur terre. Et pour parfaire le portrait: elle caquette, aussi!
Cependant, contrairement à sa consoeur domestique, elle passe souvent ses journées sur ...
un plan d'eau - quand ce n'est pas en plongée.
Pas piquée des vers
Revenons à l'aigrette.
Quand on a, comme elle, l'habitude de piquer son repas d'un grand coup de bec,
On risque aussi de ramasser d'autres choses, avec.
Et si, pour s'en débarrasser, il suffit d'ouvrir le bec,
Que faut-il faire de plus pour ne point y perdre aussi son bifteck?
A beau se tortiller...
... le pauvre petit poisson...
... rien ne fera l'aigrette...
... desserrer sa prise...
Comme le poisson est rarement aligné avec le bec, c'est clair.
- Il n'apprendra donc jamais!
Je ne sais pas si vous vous posez la même question, à quelques mots près:
Comment fait-elle pour avaler de travers'?
En tous les cas, on ne pourra pas dire qu'elle n'a pas essayé...
QUESTION SANS
IMPORTANCE
Peut-on voir au travers une aigrette?
Un songe
Parfois, tout se passe comme dans un songe...
Cardinal
Quelqu'un pourrait-il lui donner une serviette pour s'essuyer?
"Hum...." dit-il en regardant mon appareil photo, "que faites-vous donc avec cet oeil unique à long cou?" ""Car, je ne connais pas cette espèce d'oiseau", ajouta-t-il.
Ce à quoi je répondis: "Quel genre de colle mettez-vous sur vos pieds pour tenir si fermement, ainsi?"
Et lui, de répondre: "Eh bien, nous, Cardinaux, utilisons la colle Miracle à profusion"...
Histoires d'hirondelles
Les ailes de cette hirondelle se touchent par-derrière, pour lui donner la forme topographique d'un point d'intérêt (PI).
Mais ici c'est la queue qui
vole la vedette: comme pour un pic-bois, elle sert tantôt de balancier, tantôt d'appui.
Une première petite histoire
Alors que deux frères surveillent le nid familial, un visiteur s'approche et reluque l'intérieur.
Jusqu'ici, il n'y a rien pour s'inquiéter.
Mais dès que l'intrus set met à grimper sur le toit, c'en est trop: l'un des frères se charge de lui faire entendre raison...
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J'ai faim!
Cette jeune hirondelle bicolore (bleue et blanche) n'attend point le retour de ses parents nourriciers. Agrippée au rebord de la petite maison, elle implore, à qui mieux mieux, les dieux de la nourriture.
Une deuxième petite histoire
Lorsqu'un prétendant est venu se poser trop près d'elle, la jeune hirondelle s'est envolée pour un autre perchoir, laissant l'intrus tout penaud constater l'évidence de son échec.
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Une troisième petite histoire
Les gentilles hirondelles ne sont pas tendres, pour autant. Même qu'elles ont le gène belliqueux lorsqu'il s'agit de prendre possession d'un perchoir - au point de faire déguerpir l'ancien propriétaire.
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Une histoire de vent
Au décollage, un vent de côté n'est guerre apprécié des aviateurs. Ni davantage des petites hirondelles bicolores, que le poids plume peut faire s'envoler tout croche.
Cette hirondelle bicolore s'est drapée d'un manteau bleu, enroulé jusqu'au cou
Une histoire derrière
Le grand écart. Le bruant chanteur aime bien s'installer dans les fourches d'un arbre pour mieux entonner son chant matinal. C'est très bien au printemps, mais que fera notre Caruso cet été, lorsque les branches auront des feuilles et que le vent les fera ployer dans des directions opposées?
La bernache
Même lorsqu'on marche dans un sous-bois compact, il est possible de voir passer en trombe une bernache égarée qui, malgré sa grande taille, réussira à se faufiler entre les branches et les troncs d'arbres tout en n'oubliant pas de vous klaxonner copieusement au passage.
Est-ce un signe? Bien sûr que non, c'est simplement une bernache qui se prend pour un cygne - sans doute un signe distinctif du printemps, un signe d'essouflement de l'hiver, qui sait: peut-être un signe avant-coureur des jours ensoleillés.
Il est arrivé dans coup de vent tombé dans la lumière du matin, tout échevelé de ses plumes encore mêlées comme un vieux navire aux voiles fatiguées du voyage, le coeur battant la chamade, et poussant un cri d'accomplissement qui réverbéra dans le calme du marais: le jour venait de mettre au monde son nième matin du 5 mai.
Maître piqueur
Un maître piqueur est venu s'installer au sommet d'un ancien portefeuille...
Pas que c'est lui qui va piquer ce portefeuille...
Dupond et Dupont
"Je dirais même, je dirais plus: 'il fait beau temps, n'est-ce pas?"
En effet. À moins que ce ne soit deux Monsieurs Moustache....
Elevez votre esprit
On dit que le chant a ceci de particulier qu'il permet à l'âme de s'élever.
À défaut de faire cela, c'est tout le paquet - corps, âme et plumes, qu'il aura réussi à soulever...
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Chanteurs de pomme
Silence! Cet étourneau à épaulettes rouges (autrement connu sous le nom de carouge) est en pleine répétition pour la soirée d'opéra qui vient.
Mais il ne sera pas seul: un autre maître chanteur s'exprime ici par une envolée lyrique à souhait
Encore une autre petite histoire
Clairement, ce merle ne vous a pas tout dit: s'il se laisse ainsi tomber de son perchoir, c'est probablement qu'il a trouvé, tout près, un large tas de feuilles jonchant le sol nourricier, et qui amortiront sa chute.
Du moins, on le lui souhaite; sinon, il tombera assez rapidement des nues...
Note: Certains oiseaux sont si légers qu'ils peuvent se permettre d'ouvrir leurs ailes à la toute dernière seconde.
Colverts partout
Ces canards sont présents partout, dès qu'il est possible de trouver une trace d'eau fraîche. Lors de votre prochaine randonnée en forêt, si vous apercevez un milieu creux avec de la boue et des branches, ajoutez-y plusieurs bonnes tasses d'eau (de votre gourde ou d'ailleurs) et attendez quelques heures: un colvert y fera sûrement une apparition subite.
Dans l'oeil
À quoi ressemble la vie dans l'oeil vif du canard colvert? Comment la vie s'écoule-t-elle dans l'âme du barboteur en herbe?
Autre point de vue
Hormis la dentelle de son plumage, que le
colvert s'efforce d'entretenir à longueur de
journée, on peut être fasciné par ses bottes
de pompier, dont la couleur orange est
tellement différentiée
Si tel est le bec
La sittelle est ainsi faite qu'elle a toujours le bec tourné vers le haut. Même qu'après avoir piqué une graine dans cette main, l'oiseau la brandit aussitôt comme un gros cigare pointé vers le ciel. Une sittelle fumante!
La coquette sittelle aime nous faire voir qu'elle possède de bien belles ailes.
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C'est très bien ainsi, car juste à la voir sautiller sur la branche (surtout à l'envers), on ne l'aurait jamais su...
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La mésange a faim
La mésange est bien polie et n'oserait jamais manger dans votre main. Le butin bien en place dans ses mandibules, elle s'élance rapidement pour aller grignoter son dessert un peu plus loin, sur une branche.
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La voici donc qui grignote sa friandise avec la ferveur du gourmand, l'entremets bien coincé entre ses pattes.
Dilemme
Coup de théâtre granivore: une mésange saisit une graine à manger. To eat or not to eat?
Mésange lévitante
Le principe par lequel une mésange parvient à s'élever au-dessus de votre main est probablement mieux connu sous le nom de "lévitation". On n'a qu'à visionner ces photos pour le constater.
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L'embûche invisible
Aussi improbable que cela puisse paraître, cette mésange a reconnu l'embûche invisible qui lui barrait le passage sur les doigts de la main. Et du ressort de ses pieds agiles, elle a rapidement sauté par-dessus pour s'emparer d'un plat irrésistible. À moins qu'elle soit myope ou qu'elle n'ait tout simplement pu résister à l'envie de sauter de joie à la vue de la graine masquée...
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Autres granivores
Il n'y a pas que les mésanges et les sittelles qui viennent amicalement se nourrir au creux de la main.
Les petits pics mineurs (comme celui-ci) aiment également se régaler d'appétissants cadeaux sertis au creux de vos mains.
Le héron
Certains paysages n'ont que deux teintes - tels le jaune et le bleu. Comme si, fatiguée d'une nature trop immobile, la nature avait voulu insuffler un corps et une âme à l'eau et aux joncs du marais en créant ce seigneur au long cou.
Pour l'instant, toutefois, ce héron bleu, aux couleurs du marais, n'a l'air guère plus vivant que son arrière-plan!
Ce héron (autrefois bleu) a entrepris une méditation debout. En prenant la posture de l'arbre ou le Zhang Zhuang (comme dans le Kung Fu),
il arrivera peut-être à améliorer son flux de Qi - son énergie vitale.
Mais on ne le saura probablement jamais, car il a tenu sa posture si longtemps que
son image est désormais gravée en noir et blanc dans mon album de souvenirs de la Frayère.
Ne vous méprenez pas! Malgré la distance (pour ne pas dire sa hauteur), l'urubu s'intéresse à vous et veut votre bien. Espérons qu'il ne l'aura pas...
Épervier de Cooper
En cette période printanière, on peut espérer trouver un épervier de Cooper au sommet d'un arbre dans sa cour.
Mais sachez bien qu'il n'y restera point longtemps, car il a fort à faire: son territoire à patrouiller est grand.