Musique et délices

Voyages au bout de ma lentille



Ces voyages vous emmèneront dans les jardins, les boisés et les bandes riveraines de la rive sud montréalaise jusqu’aux rivages ontariens du fleuve Saint-Laurent, pour y découvrir les petits trésors ornithologiques qui s’y trouvent ainsi que les faunes particulières qui y vivent.










GILLES NAUD

Photographe

Originaire d’Ottawa et résident de la rive sud de Montréal, Gilles Naud est informaticien, musicien et photographe, et il s’attache à documenter par la photographie les mœurs et les habitacles de vie de la faune ornithologique du pays.


Le bout de ma lentille

L'oeil - ce qu'il révèle

Tel qu’il apparaît à l’oeil du photographe, le sujet est un reflet de la lumière et du temps, en mouvement ou au repos. Et si la caméra se veut un  instrument médiateur de ce reflet, elle cherche par-dessus tout à disparaître derrière l’image pour laisser à l’émotion toute sa libre expression.

L'oiseau - ce qu'il nous apprend

Les oiseaux ne font pas que chanter. Ils connaissent également la joie, la peur, l’agressivité, la complicité. Et ils l’expriment à leur manière, avec des tonalités infinies que l’on prend pour des offrandes musicales. Contrairement à notre existence humaine, dont la durée avoisine souvent le siècle, ces petits anges sont des âmes transitoires qui sont de plain-pied dans le moment présent et qui tracent pour nous les esquisses d’un chemin vers la pleine conscience. 

La caméra - ce qu'elle met en mémoire

Avec les ravages qu’opèrent les changements climatiques sur les habitats propices à la vie des oiseaux, l’œil de la caméra est en quelque sorte un rempart de la mémoire collective contre l’oubli, pour préserver une trace encore fraîche de leur passage parmi nous, consigner leurs habitudes de vie, et assurer une souvenance de leur fière allure.

La lentille - un point de vue

Chaque œuvre d’art nécessite une planification pour sa création. En photographie cependant, cette planification doit parfois se réaliser très rapidement, sinon vous ratez la prise de vue - l’action s’est déjà évanouie, l’oiseau envolé...  Avoir le bon équipement rend certainement ce travail plus facile. Mais étudier l’oiseau, comprendre son écosystème, ses habitudes, son comportement: voilà ce qui permet le mieux de prédire ses mouvements et de mieux planifier ses photos.

Mes livres de photo



 Dans plusieurs cas, vous pourrez cliquer sur une photo pour en obtenir une copie agrandie. De plus, vous gagnerez en qualité d'image et d'expérience visuelle à visionner ces livres sur grand écran plutôt que téléphone intelligent.

Bienvenue au Parc de la Frayère,
à Boucherville, Québec

De tous les endroits au cœur de la région métropolitaine où il fait bon observer les oiseaux, le petit Parc de la Frayère, situé aux limites des villes de Boucherville et de Varennes, est celui qui offre le plus de diversité de terrain et de faune - que ce soit en termes de poissons, de mammifères, d’amphibiens, de tortues et d’oiseaux.


Bienvenue au Refuge faunique Marguerite-d’Youville, à Châteauguay, Québec


Cet inestimable joyau de la rive-sud montréalaise, que baignent la rivière millénaire de Châteauguay et le lac Saint-Louis, abrite une surprenante diversité d’écosystèmes, de digues, marais et marécages - y compris une érablière ainsi qu’un verger biologique. Pas surprenant qu’on y dénombre autant d’espèces d’oiseaux et qu’on y découvre une étonnante richesse faunique - dont des cerfs, des renards et parfois même (au dire de certains) un ou deux coyotes.


Bienvenue au Cooper Marsh Conservation Area, à Lancaster, Ontario


La rive nord du lac Saint-François recèle une zone de conservation pittoresque appelée le marais Cooper: une terre humide recherchée, qui fait partie du plus grand marais de Charlottenburgh, qui est l'un des plus importants en Ontario. Plusieurs espèces y nichent et s'y reproduisent - y compris le balbuzard pêcheur, le butor d'Amérique, le héron vert et le héron bleu, le canard branchu, le grèbe à bec bigarré, le bihoreau gris, ainsi qu'une grande variété d'amphibiens, de tortues et de poissons. 


Bienvenue au sentier Waterfront Trail, à Cornwall, Ontario

Le Great Lakes Waterfront Trail s'étend sur une grande partie des rives ontariennes des Grands Lacs; il offre une vue imprenable sur le canal de Cornwall et le fleuve Saint-Laurent ainsi que certains endroits plus pittoresques de la voie navigable des Mille-Îles. Aux abords du fleuve, on y trouve alors une quantité impressionnante d'oiseaux marins - dont les cormorans, les mouettes et les hérons.


Bienvenue dans mon arrière-cour,
en Montérégie, Québec

Étonnamment, la ville recèle parfois une grande variété d'organismes, de faune et de flore qui rend vivant l'écosystème urbain.


L'homme contribue à soutenir cette biodiversité, en cultivant des arbres et des plantes florales indigènes ou non indigènes, en aménageant des points d’eau, des plates-bandes fleuries et en construisant des jardins d’espèces comestibles. 


Les papillons et les oiseaux prennent alors plaisir à visiter cet espace de diversité, profitant des feuillus, conifères et massifs d'arbustes - où ils peuvent nicher et se cacher - et se laissant prendre en photo par ceux et celles qui aiment bien les observer. 


Bienvenue à l'éveil du printemps

C’est chaque fois un peu comme l’an dernier, comme si l’on avait rembobiné la pellicule du film tout en ayant pris soin d’embaucher quelques nouveaux acteurs et d’apporter quelques modifications plus ou moins subtiles au décor. Suivez-moi dans cette rencontre avec les artistes du printemps 2022.

La photographie animalière


La photographie animalière, ça doit s'apprendre, car, contrairement aux portraitistes (qui sculptent leur scène avec lumière et accessoires), ou aux photographes de paysage (qui peuvent, à tout le moins, choisir le temps, le cadrage, la saison, l'angle), nous sommes ici à la merci de Dame Nature.  Nous devons donc nous immerger dans le contexte, apprendre à être attentif à l'environnement et finalement, accepter simplement d'être opportuniste dans nos prises de vue.


Le respect de l'environnement nous aide à se concentrer sur le sujet et à représenter, à travers nos photos, l'habitat naturel de la faune. Cela aide nos lecteurs à mieux comprendre comment ces oiseaux et ces mammifères vivent au quotidien, et à mieux apprécier ce qu'ils voient.


Et être opportuniste ne signifie pas que nous devons nous fier uniquement au hasard pour capturer des images intéressantes. Nous pouvons et devons étudier nos sujets, apprendre leurs routines et leurs comportements. C'est à partir de là que nous en venons à prédire leurs mouvements et à savoir quand exactement presser les boutons de la caméra, dans quelle direction viser et pour combien de temps.

Voyages au bout de ma lentille


Des voyages qui vous emmèneront dans les jardins, les boisés et les bandes riveraines de la rive sud montréalaise jusqu’aux rivages ontariens du

fleuve Saint-Laurent, pour y découvrir les petits trésors ornithologiques qui s’y trouvent, ainsi que les faunes particulières qui y vivent. 














© 2021, Gilles Naud




Un grand merci à Danielle Fournier pour la vérification des textes !

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